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Au jardin

7 conseils pour commencer un jardin en permaculture [1/2]

Dans cet article je partage avec vous 7 conseils permaculture pour commencer un jardin potager en permaculture. Je reprends et je complète dans cet article les conseils que je vous avais donnés dans d’autres articles. 

Je reçois fréquemment des questions concernant la mise en place par étapes d’un jardin potager en permaculture, entre autres :

  • Comment commencer un jardin en permaculture pas à pas ?
  • Comment débuter / commencer en permaculture ?
  • Comment faire de la permaculture ?
  • Comment débuter un jardin potager en permaculture pas à pas ?
  • Etc, etc.

C’est pourquoi je vous avais proposé, sur les réseaux sociaux (sur facebook et twitter notamment), une série de conseils généraux en permaculture, des conseils que je voulais un peu dans la mouvance du « permaculture pour les nuls » (même si je n’ai pas utilisé cette expression, que je n’aime pas trop). Je vous invite donc à voir ces conseils comme des conseils permaculture pour débutants. Ils ne sont donc pas pensés pour des contextes précis, mais adaptés à tous les milieux, contextes, endroits, régions, climats etc. Ces conseils permaculture avaient eu un plutôt bon accueil, et j’ai reçu de nombreux messages me demandant de les reprendre dans un article sur Jardiner Futé. Mais je ne vais pas me contenter de vous les ré-écrire ici. Je vais aussi les détailler et vous donner, quand je le peux, des indications précises et des conseils permaculture plus poussés, mais toujours centrés sur la permaculture au potager. Ces conseils seront donc adaptés à la grande majorité des situations et des façons de jardiner (bio), vous pourrez donc piocher dedans en essayant de les appliquer dans leur globalité tout en les personnalisant.

 

Cet article est le premier d’une série de 2 articles concernant les conseils pour commencer un jardin potager en permaculture. Je vous conseille d’ouvrir le deuxième dans un autre onglet pour le lire à la suite de celui-ci, ils sont complémentaires : 7 conseils pour commencer un jardin en permaculture [2/2].

 

Définir la permaculture

Lorsque je reçois des questions des questions sur la permaculture, ce que je pense de telle ou telle technique, j’invite les lecteurs à se demander ce qu’est la permaculture. Je vous invite donc à faire l’exercice, essayer d’exprimer clairement ce qu’est la permaculture. C’est parfois important de se demander quelles sont nos bases. D’ailleurs, une des meilleures techniques pour voir si l’on connaît quelque chose est de l’expliquer à quelqu’un, et d’en donner une définition simple et compréhensible par le plus grand nombre.

Êtes-vous capable de donner la définition de la permaculture ? Si ce n’est pas le cas, pas de problème, on débute tous quelque part ! Voilà un article que j’ai écrit à cet effet, vous y trouverez une définition de la permaculture, mais aussi des explications un peu plus poussées et très intéressantes : la permaculture, qu’est-ce que c’est ? Cet article, comme le présent article, a pour but d’éclairer les débutants en permaculture, de rappeler les bases aux jardiniers déjà familiers avec la permaculture et de présenter les choses sous un angle nouveau pour d’autres. Que vous soyez débutant ou avancé, lisez ces quelques conseils permaculture et partagez votre expérience dans les commentaire sous l’article, cela profitera à tous ! 😉

 

Introduction à la permaculture - Bill Mollison
Introduction à la permaculture de Bill Mollison est un livre fondateur de la permaculture. Si la permaculture vous intéresse, je vous invite à lire ce livre très riche en contenu et en illustrations.

 

La définition de la permaculture 

Pour faire simple, voici une définition succincte de ce qu’est la permaculture (sans rentrer dans les détails et en tâchant de nous concentrer sur son application au jardinage). Imaginez la permaculture comme une boîte à outils. Une boîte à outils qui aide à prendre exemple sur la nature pour créer des milieux les plus autonomes, durables et résilients possible. Vous vous doutez bien que ce n’est pas seulement applicable au jardin ou à l’agriculture

 

“La culture de la permanence.”

 

C’est ainsi que Bill Mollison définit la permaculture dans son livre Introduction à la permaculture. Le terme culture est à comprendre au sens large. Cette phrase est particulièrement bien tournée car elle montre que la permaculture ne s’applique pas seulement sur l’agriculture. Prendre son temps, observer et interagir avec son environnement sont des principes clefs. Nous allons voir tout ça dans les conseils permaculture orientés jardinage, afin de pouvoir commencer un jardin en permaculture pas à pas. Ou alors se convertir et faire une place, pas à pas, à la permaculture dans votre pratique du jardinage.

 

Conseil permaculture 1 • Observer & Comprendre

Il y a plusieurs principes de bases en permaculture qu’il faut avoir en tête pour créer un lieu aussi résilient que possible (si vous n’êtes pas familier avec la notion de résilience, jetez un œil au conseil permaculture 3).  Mais l’un d’entre eux est vraiment essentiel. C’est l’observation, qui est d’ailleurs mentionnée comme premier principe de permaculture par David Holmgren, un des fondateurs de la permaculture (je reviendrai sur ces 12 principes dans un autre article). De l’observation, principe permaculturel fondateur découle quasiment tous les autres. Et notamment son corollaire, la compréhension. Observation et compréhension sont un peu les mamelles de la permaculture, si vous voulez ! La compréhension de votre jardin, ou de votre ferme vient avant tout de l’observation. Ensuite, vous pourrez interagir avec votre environnement. 

En effet, les principes de base pour jardiner de façon naturelle, que ce soit en permaculture ou pas, sont de prendre le temps d’observer son jardin et de comprendre ce qui s’y passe avant de chercher à intervenir. Y a-t-il des pucerons sur une de vos plantes au jardin ? Cherchez s’il n’y aurait pas quelques coccinelles en plein festin. Ces dernières géreront la situation bien mieux que n’importe quel pesticide ou intervention humaine. Alors oui, cela peut prendre un peu de temps, mais qu’il est agréable de s’ôter des soucis de la tête et de laisser la Nature s’occuper de tous ces problèmes (qui sont en fait des déséquilibres). Les coccinelles mettront peut-être quelques jours, même quelques semaines à gérer cette invasion de pucerons, mais une fois installées, pensez que ces coccinelles vont se reproduiront et pondront leurs oeufs sur les plantes hôtes des pucerons. En se reproduisant, elles se chargeront donc de gérer la situation durablement, années après années : un soucis de moins. 

 

Pucerons, coccinelle et fourmi
Les coccinelles sont particulièrement voraces, mais ce sont leurs larves qui consomment le plus de pucerons.

 

Si vous interveniez, que se passerait-il ? Les pucerons ne seraient certainement plus un problème, encore que, il se peut qu’ils reviennent rapidement. Donc plus de pucerons, mais lorsqu’ils reviendront -dans un an ou quelques mois- vous devrez à nouveau traiter vos plantes. Je ne parle même pas de la toxicité de certains produits phytosanitaires. L’intervention pourrait-être faite avec des produits “naturels” comme des purins, que la logique resterait la même. Si vous choisissez cette voie, cela vous contraindra à devoir intervenir encore et encore. 

Le propos n’est pas non-interventionniste, enfin pas totalement. Prenons un exemple, vous êtes maraîcher et vous devez produire une quantité X de production agricole. Si vous avez des insectes ou animaux “ravageurs” en grand nombre et que cela peut mettre en péril une récolte il faut peser le pour et le contre et réagir plus ou moins rapidement. Mais il ne fait aucun doute que les lecteurs avisés que vous êtes sauront faire la part des choses. Il ne s’agit pas de ne jamais intervenir, et de critiquer toutes les personnes qui interviennent dans leur jardin potager, mais de savoir quand le faire, et surtout : savoir quand ne pas le faire. 

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu   {livre} Permaculture – Guérir la terre, nourrir les Hommes

 

Conseil permaculture 2 • Les adventices

Avez-vous remarqué la propension qu’on les gens qui ne connaissent pas certaines choses à les appeler avec des mots pleins de méfiance ? La méconnaissance amène à la peur et au rejet, voire à l’antipathie et parfois, dans les cas les plus extrêmes, à la haine. Que ce soit dans la société ou au fin fond du jardin potager…

Dans le cas des adventices, on les appelle plantes indésirables, mauvaises herbes… Ce sont des plantes qui poussent sur le lieu de culture sans que nous les ayons plantées ou semées. Mais finalement, dans la plupart des contextes, cela relève d’une méconnaissance. Souvent, ces plantes indésirables sont comestibles, médicinales, ou possèdent des propriétés intéressantes pour le jardin potager. Il s’agit seulement d’apprendre à reconnaître ces plantes comme faisant partie intégrante de l’écosystème dans lequel s’inscrit notre jardin potager. Et même si certaines plantes ne présentent aucune de ces caractéristiques, certains animaux s’en nourrissent que ce soit des auxiliaires ou non et cela est intéressant à de nombreux égards. Pour ne citer que deux cas de figure :

  • Si la plante en question est mangée par un “auxiliaire” : cette plante attirera l’animal en question et cela vous apportera des animaux bénéfiques qui présentent des comportements intéressants pour vous.

  • Si la plante est au contraire mangé par un “ravageur” : au risque d’en surprendre plus d’un, cela aussi est bénéfique. La plante pourrait même être considérée comme un organisme auxiliaire. Car au lieu de manger les légumes du potager, ces “ravageurs” (qui n’en sont fondamentalement pas) mangeront l’adventice. Et le temps que ces “ravageurs” se délectent la plante que vous ne vouliez pas laisser en place, des prédateurs de ces derniers viendront s’installer dans votre jardin. Vous épargnant ainsi la tâche de : 1. désherber l’adventice / 2. chercher une solution aux “ravageurs” qui s’attaquent aux beaux légumes de votre jardin potager / 3. chercher à accroître la biodiversité de votre jardin. Tout ça, en laissant simplement les plantes sauvages pousser dans votre jardin tout en veillant à ce qu’elles ne montent pas en graines.

 

Senecio vulgaris - séneçon nature
Séneçon commun, une plante très commune qui se fait manger par quelques chenilles, qui nourriront à leurs tours des oiseaux.

 

Astuce à mettre en place : avant d’arracher ou de couper une plante au jardin potager, cherchez à connaître ne serait-ce que le nom de la plante en question. Peut-être qu’il s’agit d’une plante comestible ou une plante riche que vous pourrez utiliser en mulch ? Peut-être même qu’elle nourrit des auxiliaires du jardin potager, et est ainsi elle-même un organisme auxiliaire. Elle est pas belle la vie ? 😉

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu   Biodiversité en permaculture : avoir un jardin durable

 

Conseil permaculture 3 • Résilience & Biodiversité

En jardinage naturel, et plus encore en permaculture, on essaye d’augmenter les interactions dans un milieu. Que ce soit en améliorant les interactions au sein du potager plus classique, ou en les favorisant entre les interfaces de plusieurs milieux, comme la lisière d’un bois, les prairies, un étang ou votre jardin, 

Ce principe permet d’augmenter la résilience d’un milieu. Si vous avez déjà lu quelques-uns des articles de Jardiner Futé en permaculture, vous savez que la notion de résilience est centrale dans un jardin en permaculture. Mais en quoi cela consiste-t-il ? La résilience est la capacité d’un milieu ou d’un objet au sens large à surmonter un problème et à revenir à sa situation initiale ou évoluer vers une situation plus avantageuse.

À titre de comparaison, on nous bassine l’esprit depuis des décennies avec la notion de crise. Or, une crise est un état “critique” après lequel, si on arrive à le surpasser, on revient à l’état initial. Ce qui n’est pas le cas, nous ne vivons pas des crises mais des mutations sociétales. C’est une notion que l’on peut retrouver dans les livres d’Albert Jacquard, comme quoi, la permaculture, c’est vraiment partout ! D’ailleurs, la biodiversité est certainement le moyen le plus efficace pour tendre vers cet idéal de résilience (qu’il est difficile d’atteindre totalement, il faut être honnête). 

 

herisson jardiner futé blog jardinage bio permaculture
Un petit hérisson du jardin potager que j’ai eu la chance de croiser un soir d’été. Un auxiliaire qui se régale de limaces et autres gastéropodes mais aussi des vers de terres, comme quoi, tout n’est pas tout noir ou tout blanc !

 

 

Conseil permaculture 4 • Autonomie du système

Gardez en tête qu’à chaque fois que vous faites quelque chose au jardin, l’action que vous avez réalisée remplace un intermédiaire naturel, ou pourrait être effectuée par un intermédiaire dans la nature, ou un élément bien pensé de votre design. Autrement dit, et cela rejoint le premier point de cette liste, à chaque fois que vous intervenez pour gérer un déséquilibre au jardin potager vous remplacez un intermédiaire, un auxiliaire par exemple. Mais cela entraîne un cercle vicieux : si vous remplacez un auxiliaire, ce dernier n’a ni le temps ni de raisons de venir s’installer dans votre jardin potager ou votre exploitation maraîchère. De même, un design bien réalisé vous permettra de vous éviter beaucoup de charge de travail. Si les éléments insérés dans votre système sont bien positionnés les uns par rapport aux autres, ils rempliront directement les tâches qui vous incombent. Par exemple : des poules dans le verger mangeront les pommes véreuses et nourriront les poules en partie par la même occasion ; de la même manière un poulailler adossé à une serre lui permettra de garder quelques degrés durant les froides nuits d’hiver. (Les exemples sont innombrables, vous l’avez compris).

En permaculture il est fondamental de s’intéresser aux relations entre les différents éléments du design de notre lieu (jardin, ferme, etc).

Pour être plus clair encore, si vous tuez la source de nourriture d’un auxiliaire, ce dernier ne va pas venir dans votre jardin pour vos beaux yeux. Et ce, même si vous avez un magnifique hôtel à insectes. Avant de vouloir tuer un organisme que vous pensez être un ravageur, essayer de repérer les auxiliaires qui sont déjà peut-être en plein travail. Et si une tâche au jardin ne vous plaît pas du tout, essayer de réagencer votre jardin ou d’introduire un élément bien réfléchit pour vous aider. Gardez en tête qu’un élément remplit plusieurs fonction en permaculture. 

 

Conseil permaculture 5 • Jardiner avec la biodiversité

Pour accroître la biodiversité de votre milieu (jardin ou autre), il existe plusieurs astuces que nous allons voir. Mais avant cela, voyons comment faire perdurer la biodiversité dans votre jardin. Pour ce faire vous avez une solution tout en un : l’hôtel à insectes. Pour construire un hôtel à insectes, n’utilisez pas du bois traité. Le mieux est de choisir du bois naturel. Évitez aussi d’y appliquer du vernis et autre produit qui pourrait être nocif pour les animaux et les plantes. C’est très facilement réalisable et j’ai réalisé le mien gratuitement, en utilisant seulement de la matière première recyclée. Choisissez donc des matériaux recyclés, sauf si vous désirer acheter directement un hôtel à insectes tout fait ce qui peut aussi ce comprendre. 

Si cet aspect assez artificiel peut déplaire à certains (notamment ceux qui ont du terrain), il faut garder en tête que beaucoup de permaculteurs ou aspirants jardiniers doivent se contenter d’un balcon en ville. D’ailleurs, si vous avez seulement un balcon ou que vous habitez en ville et que vous souhaitez quand même jardiner, voilà quelques astuces très utiles qui vous permettront de devenir un jardinier urbain : 5 idées et astuces pour jardiner en ville.

hôtel à insectes
L’hôtel à insectes de la maison derrière la moutarde et la phacélie. Ces deux plantes attirent les insectes (pollinisateurs notamment) et l’hôtel à insectes leur offre le gîte. Les plantes permettent aussi d’habiller cette construction au jardin. Un élément : plusieurs fonctions.

Pour ceux qui possèdent un jardin potager, voici quelques conseils intéressants. Vous pouvez créer plusieurs mini-écosystèmes pour héberger la biodiversité (ou non) dans votre jardin potager. Citons par exemple un vieux tas de bois en train de se décomposer, une haie champêtre, un tas de compost, une mare ou un mulch épais. Chacun de ces abris sont autant de possibilités d’héberger de nombreux animaux.

 

 

Conseil permaculture 6 • À manger pour la biodiversité

Vous avez peut-être un hôtel à insectes chez vous, mais qui ne se remplit pas du tout et ne sert donc à rien mis à part décorer ? C’est que vous avez, peut-être, oublié l’essentiel : donner une raison valable à ces auxiliaires de nidifier dans ce lieu plutôt qu’un autre. Ils ne risquent pas de fonder leurs petites familles dans un lieu qui ne pourrait leur fournir la nourriture nécessaire. C’est pourquoi il faut privilégier l’apport de nourriture aux auxiliaires. Et vous voyez donc où je veux en venir. Si vous tuez les “ravageurs” du jardin, les “auxiliaires” n’auront plus de source de nourriture. Or, c’est par cela qu’ils sont intéressés.

Si vous devez quand même intervenir, une astuce dans ce cas et de laisser quelques plants sans traitement. Ces plants seront donc toujours attaqués par la maladie ou des ravageurs. Mais les auxiliaires auront la possibilité de trouver de la nourriture dans votre jardin potager/ ferme/ balcon. Et donc de s’installer durablement (autant que possible). De cette façon, lors de la prochaine “attaque”, ces auxiliaires seront directement présents sur le lieu et géreront le problème à la base.

 

Conseil permaculture 7 • Relativiser & Intégrer

Les conseils que je vous donne sont assez généraux et sont à adapter à votre situation du moment. Si vous êtes infestés par les pucerons et qu’il n’y a aucune preuve de présence de coccinelles, vous feriez mieux d’intervenir un tant soit peu. Il faut toujours essayer de relativiser les conseils que l’on lit sur internet, car nos situations personnelles sont particulières et presque uniques.

Par ailleurs, cet appel à relativiser marche aussi dans le sens inverse. Beaucoup de jardiniers laissent parler leurs peurs face à des éléments non voulus à la base. Mais c’est une réaction tout à fait normale, à laquelle il faut essayer de répondre de manière constructive. Pour les pucerons, un jet d’eau sur les tiges infestées permet de les décrocher facilement, même si cela n’est pas toujours utile.

On a tendance à ne vouloir attirer que des auxiliaires au jardin potager, ou sur un balcon. Mais ce n’est pas forcément la meilleure des attitudes. En effet, les auxiliaires ne seront présents et ne se reproduiront que si leur source de nourriture est présente dans le dit lieu, comme nous l’avons déjà vu. Par exemple, si vous voulez attirer des carabes, les hérissons, les crapauds… (qui régulent à merveille les populations de limaces au jardin), il faut accepter d’avoir des limaces durant un temps. Pour qu’ensuite elles soient régulées directement par leurs prédateurs naturels, comme n’importe quel maillon de la biodiversité d’un écosystème équilibré. 🙂

Pour finir, tous ces animaux que l’on considère comme ravageurs ou nuisibles, insectes ou plantes, ont souvent des fonctions intéressantes et des rôles importants souvent méconnus. Par exemple, les limaces et les escargots sont extrêmement importants dans le processus de recyclage de la matière organique et de la formation des sols. Un processus auquel chaque jardinier devrait prêter l’oreille, vous ne pensez pas ? Si cette approche permaculturelle (voire naturelle) du jardin vous intéresse, je ne saurais que vous conseiller cette formation vidéo créée par le bureau d’étude Permaculture Design.

Cette série de vidéos s’appelle : inviter la permaculture dans votre jardin, et c’est bien de cela dont il s’agit. Dans cette série de vidéos les formateurs reviennent sur les éléments à prendre en compte pour avoir un jardin potager équilibré, riche et fertile : tout ça en permaculture.

 

Inviter la permaculture dans votre jardin, une formation vidéo à ne pas rater (image cliquable)

J’espère que cette liste de conseils permaculture vous a plu, si vous avez des questions n’hésitez pas à les poser dans les commentaire sous l’article, je répondrai à chacun d’entre vous.

Et surtout, n’oubliez pas de partager cet article ! 😉

 

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